Ce début de semaine a connu une nouvelle avancée dans la lutte contre la surveillance de masse.
Le groupe IBM s’est adressé au congrès des États-Unis à travers une lettre pour annoncer sa renonciation à l’usage généralisé de toutes technologies de reconnaissance faciale ou qui mettrait en danger l’ensemble des Droits de l’Homme.
Cette décision plus que bienvenue, nous la devons à Arvind Krishna, le nouveau CEO d’IBM depuis janvier 2020. Celui-ci indique notamment dans cette lettre que :
« IBM s’oppose fermement et ne tolérera pas l’utilisation de toute technologie, dont la reconnaissance faciale offerte par d’autres fournisseurs, pour la surveillance de masse, le profilage racial, les violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ou pour tout autre objectif qui ne serait pas conforme à nos valeurs et principes de confiance et transparence ».
C’est à se demander tout de même si cette décision aurait été prise sans le contexte qui secoue à l’heure actuelle ce pays. Rappelons que les États-Unis connaissent de nombreuses manifestations pour exprimer notamment la colère de la communauté afro-américaine dont trois membres se sont fait tuer récemment par des policiers blancs en fonctions.
Toujours est-il que l’association AIL adhère à cette décision du CEO d’IBM et espère que d’autres grands Groupes rejoindront rapidement cette lutte.
visuel de l’illustration : « Face Recognition Software Recognizes Animals Now Too » by terrykimura license CC BY-SA 2.0